Descriptif (source: Gallica)
Anne est la seconde fille de l'honorable Sir Elliot de Kellynch. Persuadée par son amie Lady Russel, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, un officier de marine pauvre, car il ne présentait pas les assurances d'un bon parti. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft, qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui est resté son grand amour. Alors que s'achève la guerre avec la France, le capitaine Wentworth, fortune faite, revient avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader...
Dernier roman complet de Jane Austen, achevé en août 1816, un an avant sa mort, Persuasion offre la satire d'une société engoncée dans ses principes, ainsi qu'une galerie de personnages croqués sans aménité : un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un soeur cadette égoïste et hypocondriaque, un cousin arriviste, une veuve manipulatrice... Comme dans Northanger Abbey, la vie mondaine et superficielle de Bath sert d'arrière-plan.
Publié à titre posthume en 1818, Persuasion est aussi le seul roman de Jane Austen écrit pendant la période où l'action se situe : il est entrepris le 8 août 1815, le jour même où la population britannique apprend l'exil de Napoléon à l'île d'Elbe. En toile de fond, on trouve donc la défaite, l'abdication et l'exil de l'Empereur.
Dernier roman complet de Jane Austen, achevé en août 1816, un an avant sa mort, Persuasion offre la satire d'une société engoncée dans ses principes, ainsi qu'une galerie de personnages croqués sans aménité : un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un soeur cadette égoïste et hypocondriaque, un cousin arriviste, une veuve manipulatrice... Comme dans Northanger Abbey, la vie mondaine et superficielle de Bath sert d'arrière-plan.
Publié à titre posthume en 1818, Persuasion est aussi le seul roman de Jane Austen écrit pendant la période où l'action se situe : il est entrepris le 8 août 1815, le jour même où la population britannique apprend l'exil de Napoléon à l'île d'Elbe. En toile de fond, on trouve donc la défaite, l'abdication et l'exil de l'Empereur.
Pourquoi je vous en
parle ?
J’ai découvert ce roman
de Jane Austen grâce à l’adaptation tv de la BBC. Cette histoire et surtout son
héroïne m’ont vraiment touchée. Du coup, j’ai ressenti le besoin de me plonger
dans le roman. Si vous avez parcouru mon blog, vous savez que je n’ai pas eu un
coup de cœur en lisant « Raison et sentiments », qui même en film ou
série ne m’emballe pas plus. J’ai donc commencé « Persuasion » avec
une légère appréhension, même si je savais déjà que j’aimais l’aventure
amoureuse d’Anne Elliot.
De l’histoire et des
personnages…
Dans ce dernier roman,
Jane Austen nous offre une magnifique histoire d’amour. Anne Elliot est loin de
ressembler aux autres héroïnes de Jane Austen, peut-être parce qu’elle est bien
plus âgée, qu’elle a déjà connu les premiers émois de l’amour et qu’elle paraît
bien plus posée. Après huit longues années, elle recroise l’homme qu’elle avait
dû rejeter sous la pression de sa famille. Commence pour la jeune femme une
poignante période où ses sentiments se ravivent. Wentworth est quant à lui un
vrai gentleman, prévenant, réservé et touchant. Blessé par la jeune femme, il
ne s’est jamais véritablement remis de cette rupture et a gardé une image
péjorative d’Anne la voyant comme quelqu’un au caractère faible. Il lui en
veut, mais la revoir va lui permettre de réaliser qu’il s’est mépris sur son
compte. L’ancienne flamme amoureuse se réanime en lui.
Comme à son habitude,
Jane Austen nous dresse le tableau de la petite bourgeoisie campagnarde qui n’a
que deux préoccupations dans l’existence : marier les jeunes filles à un
bon parti et cancaner. Anne Elliot est prise au piège d’une famille où les
apparences tiennent une place primordiale. Son père et sa sœur aînée sont deux
êtres bouffis de vanités à tel point qu’ils en paraissent méprisables et
ridicules. Sa cadette qui est mariée est quant à elle un monstre d’égoïsme qui
se place sans cesse en victime. On comprend sans mal qu’Anne ait pu céder à la
pression de son entourage.
Du style de l’auteur…
Que dire, c’est du Jane
Austen, ce qui sous-entend que c’est admirablement écrit. Elle a un style
fluide qui fait qu’on oublie le côté ancien du texte. Elle trouve les mots
justes pour décrire les émotions de ses personnages et parvient même à rendre
intéressants les personnages secondaires.
Est-ce que je conseille
ce livre ? À 100% OUI !!!
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