Quatrième de couv':
Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…
Avis:
Je me méfie toujours des livres trop plébiscités, souvent à
raison d’ailleurs. Mais cette fois, je dois admettre que je rejoins la majorité
pour dire que ce livre offre un bon moment de lecture.
Je n’entrerai pas dans les détails de l’histoire pour éviter
de trop vous en dévoiler. Mais une chose est sûre, c’est que l’auteur a su très
bien se débrouiller avec son intrigue. Il nous mène par le bout du nez en nous
conduisant vers des pistes qui n’ont au premier abord rien en commun. Il nous
surprend avec de nombreux coups de théâtre, et ce, jusqu’à la fin. Pour un
premier roman, « le chuchoteur » est un thriller remarquable qui ne
laisse pas indifférent. Le style de l’auteur est agréable et fluide. On pourrait
peut-être lui reprocher un côté un peu trop professoral. Par moments, j’avais l’impression
de lire un cours sur les autopsies et la psycho, mais Donato Carrisi est tout
de même parvenu à nous éviter l’ennui, grâce à un peu d’action et aux rebondissements.
C’est pour cette raison que je trouve ce roman vraiment bien maîtrisé.
Sinon, l’équipe d’enquêteurs est assez étrange. Chacun d’entre
eux est difficilement cernable, avec des zones d’ombre dans leur personnalité
et leur vie. Mais c’est ce qui fait tout l’intérêt puisqu’ils sont eu cœur de
cette intrigue dans laquelle ils sont finalement des pions. C’est même assez
fou d’imaginer que des flics peuvent être aussi aisément manipulés. Mais en
face d’eux, il y a un « chuchoteur », un serial killer du même genre
que Charles Manson. J’ai trouvé très intéressant l’approche psychologique sur
les serials killers, l’auteur s’est bien renseigné et ça donne envie d’en
apprendre plus.
Donato Carrisi sera très certainement un auteur que je
suivrai dans le futur.
Note: 4/5
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