Quatrième de couv':
Par une nuit fatale à Alasea, pays ravagé par une malédiction, trois mages accomplissent un ultime sacrifice dans l'espoir, de préserver le bien. Cinq cents ans jour pour jour après cette nuit funeste, une jeune fille hérite d'un pouvoir perdu depuis longtemps. Mais avant qu'elle puisse en saisir les implications, le Seigneur Noir lance ses hordes des ténèbres pour s'emparer de la magie embryonnaire qu'elle détient. Dans sa fuite, Elena est précipitée vers une issue terrible... mais aussi vers la compagnie d'alliés inattendus, avec lesquels elle va tenter de combattre les forces maléfiques et de secourir un empire autrefois glorieux.
Avis:
Trois ans se sont écoulés avant que je ne me décide à lire
ce roman qui traînait sur mes étagères. En toute franchise, je suis très mitigée
concernant cette lecture. Vu l’épaisseur du livre et l’engouement généralisé,
je m’attendais à quelque chose de plus consistant. Le contenu de ce premier
tome ne m’a pas conquise. Habituée à lire de la fantasy, j’ai trouvé l’histoire
écrite par James Clemens assez classique et sans la moindre surprise.
535 pages : en temps normal, c’est un nombre de pages
qui ne me dérange pas. Mais ici, vu le contenu de l’histoire, j’ai envie de
dire que c’est abusif et injustifié. James Clemens, en dépit d’une plume
agréable, est l’exemple type de l’auteur qui brode à outrance en s’attardant
sur des détails qui ne servent même pas l’intrigue. Je n’ai rien contre les
descriptions quand elles apportent des informations utiles, ce qui est rarement
le cas dans ce livre. Connaître les moindres faits et gestes des personnages m’a
vite agacée ; et j’ai fini par lire en biais (ce que je n’aime pas faire).
On sait rapidement à quoi s’attendre, et cela émousse un peu
la curiosité. Le but de ce premier tome est la constitution de la compagnie qui
escortera la Sor’cière dans son périple… ça ne vous rappelle pas quelque chose.
J’ai essayé de m’intéresser aux protagonistes, mais aucun ne m’a vraiment plu.
Même si je dois admettre qu’ils ont des personnalités étranges qui peuvent
éveiller un peu l’intérêt.
Autre chose déplaisante : l’abondance de l’apostrophe.
James Clemens aurait pu se donner un peu plus de mal pour inventer des noms,
parce que reprendre notre vocabulaire, en divisant les mots avec des apostrophe
n’a absolument rien d’original. Il l’aurait fait pour un ou deux termes, cela n’aurait
pas été dérangeant, mais il a exagéré.
En bref, ce premier tome ne m’ayant pas passionné, je ne
suis pas sûre de lire la suite.
Si vous cherchez un roman de fantasy qui sort des sentiers
maintes fois battus, passez votre chemin, car vous n’y trouverez peut-être pas
votre compte. Mais si vous aimez une fantasy fidèle à certains codes ou que
vous souhaitez découvrir le genre, alors tentez l’aventure.
Note: 2/5
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