Quatrième de couv':
Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie, c'est fini. Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son frigo est vide et elle se désespère. Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin, un dur, un séducteur... D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le retrouver !
Avis:
« La prime » est une comédie policière qui fleure
bon les années 90 et que j’ai trouvée plutôt divertissante. Si vous cherchez à
décompresser, c’est la lecture idéale. Bien sûr si vous cherchez du polar
sérieux, complexe et sombre, passez votre chemin. Ici, l’auteur mise sur la
légèreté et l’humour pour divertir un lectorat essentiellement féminin.
Son héroïne Stéphanie Plum est une héroïne qui ressemble
beaucoup à celles qu’on rencontre dans la chick litt. Stéphanie Plum est une
trentenaire, célibataire et au chômage, vivant dans un appartement sans
standing avec pour animal de compagnie un hamster appelé Rex. Ce n’est pas
forcément un canon de beauté et niveau look, ça laisse à désirer (les cyclistes
en lycra et les grands tee-shirts difformes m’ont rappelé des souvenirs). Héroïne
malgré elle, Stéphanie Plum va se retrouver à bosser pour son cousin Vinnie en
tant que chasseuse de primes, afin de pouvoir payer ses diverses dettes en
attendant de trouver un boulot plus tranquille.
C’est avec son innocence et son habitude à foncer tête
baissée dans les ennuis qu’elle débarque dans un monde professionnel qui va parfois
la dépasser. Entre mettre la main sur un ex, gérer un violeur sadique et sa
famille, elle a de quoi s’occuper. Elle accumule les gaffes, mais finit
toujours par retomber sur ses pattes, grâce à deux hommes. Il y a d’un côté
Ranger, chasseur de prime, rôdé aux arrestations musclées et agissant parfois
en dehors des limites de la loi. Et il y a Morelli, le flic accusé d’avoir
commis un meurtre et qu’elle doit retrouver. Mais finalement, c’est toujours
lui qui la retrouve pour généralement lui venir en aide.
L’humour est au rendez-vous. L’auteur a un style vif et très
imagé. Il est vrai que parfois certaines comparaisons sont plutôt faciles, mais
elles font tout de même sourire.
Même si l’on sait qu’elle va s’en sortir, on se demande de
quelle manière. Stéphanie est une héroïne attachante, et je lirai sous peu la
suite pour voir comment évolue sa relation avec Morelli.
À noter la sortie prochaine de l’adaptation
cinématographique… Le titre choisi par les traducteurs laisse franchement à désirer.
Voici la bande-annonce :
Note: 3,5/5
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