jeudi 22 décembre 2011

"La prime" de Janet Evanovich



Quatrième de couv':
Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie, c'est fini. Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son frigo est vide et elle se désespère. Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin, un dur, un séducteur... D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le retrouver !

Avis:
« La prime » est une comédie policière qui fleure bon les années 90 et que j’ai trouvée plutôt divertissante. Si vous cherchez à décompresser, c’est la lecture idéale. Bien sûr si vous cherchez du polar sérieux, complexe et sombre, passez votre chemin. Ici, l’auteur mise sur la légèreté et l’humour pour divertir un lectorat essentiellement féminin.

Son héroïne Stéphanie Plum est une héroïne qui ressemble beaucoup à celles qu’on rencontre dans la chick litt. Stéphanie Plum est une trentenaire, célibataire et au chômage, vivant dans un appartement sans standing avec pour animal de compagnie un hamster appelé Rex. Ce n’est pas forcément un canon de beauté et niveau look, ça laisse à désirer (les cyclistes en lycra et les grands tee-shirts difformes m’ont rappelé des souvenirs). Héroïne malgré elle, Stéphanie Plum va se retrouver à bosser pour son cousin Vinnie en tant que chasseuse de primes, afin de pouvoir payer ses diverses dettes en attendant de trouver un boulot plus tranquille.

C’est avec son innocence et son habitude à foncer tête baissée dans les ennuis qu’elle débarque dans un monde professionnel qui va parfois la dépasser. Entre mettre la main sur un ex, gérer un violeur sadique et sa famille, elle a de quoi s’occuper. Elle accumule les gaffes, mais finit toujours par retomber sur ses pattes, grâce à deux hommes. Il y a d’un côté Ranger, chasseur de prime, rôdé aux arrestations musclées et agissant parfois en dehors des limites de la loi. Et il y a Morelli, le flic accusé d’avoir commis un meurtre et qu’elle doit retrouver. Mais finalement, c’est toujours lui qui la retrouve pour généralement lui venir en aide.

L’humour est au rendez-vous. L’auteur a un style vif et très imagé. Il est vrai que parfois certaines comparaisons sont plutôt faciles, mais elles font tout de même sourire.
Même si l’on sait qu’elle va s’en sortir, on se demande de quelle manière. Stéphanie est une héroïne attachante, et je lirai sous peu la suite pour voir comment évolue sa relation avec Morelli.

À noter la sortie prochaine de l’adaptation cinématographique… Le titre choisi par les traducteurs laisse franchement à désirer. 

Voici la bande-annonce :


Note: 3,5/5

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