vendredi 10 juillet 2015

Migration de mes textes sur Wattpad

Bonjour,

J'ai décidé, il y a peu, de transférer les textes présents dans la section "scribouillages" sur mon compte wattpad. De fait, cette section va disparaître du blog.

Pourquoi?

La raison est simple, publier des textes sur ce blog n'a rien apporté. Ils ont reçu peu de visites et aucun commentaire.
Je préfère donc aller sur une plateforme où les gens sont là pour lire des textes. Et qui sait, peut-être aurais-je des retours (positifs ou négatifs, peu m'importe tant qu'ils m'apportent quelque chose pour mieux travailler mes textes).

Si vous passez par là et que vous souhaitez lire mes textes, rendez-vous ici:

dimanche 4 janvier 2015

2015: nouvelle année et nouveaux objectifs.

Après un an et demi à délaisser mon blog pour diverses raisons, j'ai décidé de m'égarer à nouveau par ici.
Initialement, j'avais créé ce blog parce que je participais à des défis de lectures et il me fallait un endroit où poster les critiques des romans lus.
A force, je crois que j'ai fini par saturer de ces défis et il m'a fallu prendre du recul, lire à mon rythme et sans objectif précis.
2014 est une année où je n'ai pas lu grand chose de passionnant. J'ai levé le pied pour me concentrer sur l'écriture et mes activités manuelles.

Pourquoi je reviens par ici?
1. Je veux partager à nouveau mon avis sur mes lectures
2. J'ai bien envie de vous embêter avec mes projets d'écriture
3. Il y aura d'autres choses, mais ce sera en fonction de mon inspiration.

Cette année, je ne participe à aucun défi organisé sur la toile. Pourtant, je vais me faire mon propre défi, basé sur la liste des 100 livres à lire avant de mourir, établi par la BBC. J'en ai déjà lu quelques-uns qui sont en gras et barrés. D'ailleurs, ça m'en fait beaucoup et je veux en lire le plus possible cette année, car parmi eux se trouvent de grands classiques (et j'ai un peu honte de ne pas les avoir encore bouquinés).



lundi 13 mai 2013

"Persuasion" de Jane Austen



Descriptif (source: Gallica)

Anne est la seconde fille de l'honorable Sir Elliot de Kellynch. Persuadée par son amie Lady Russel, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, un officier de marine pauvre, car il ne présentait pas les assurances d'un bon parti. Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune. Son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft, qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui est resté son grand amour. Alors que s'achève la guerre avec la France, le capitaine Wentworth, fortune faite, revient avec le désir de se marier pour fonder un foyer. Il a conservé du refus d'Anne la conviction que la jeune fille manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader...
Dernier roman complet de Jane Austen, achevé en août 1816, un an avant sa mort, Persuasion offre la satire d'une société engoncée dans ses principes, ainsi qu'une galerie de personnages croqués sans aménité : un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un soeur cadette égoïste et hypocondriaque, un cousin arriviste, une veuve manipulatrice... Comme dans Northanger Abbey, la vie mondaine et superficielle de Bath sert d'arrière-plan.
Publié à titre posthume en 1818, Persuasion est aussi le seul roman de Jane Austen écrit pendant la période où l'action se situe : il est entrepris le 8 août 1815, le jour même où la population britannique apprend l'exil de Napoléon à l'île d'Elbe. En toile de fond, on trouve donc la défaite, l'abdication et l'exil de l'Empereur.

Pourquoi je vous en parle ?

J’ai découvert ce roman de Jane Austen grâce à l’adaptation tv de la BBC. Cette histoire et surtout son héroïne m’ont vraiment touchée. Du coup, j’ai ressenti le besoin de me plonger dans le roman. Si vous avez parcouru mon blog, vous savez que je n’ai pas eu un coup de cœur en lisant « Raison et sentiments », qui même en film ou série ne m’emballe pas plus. J’ai donc commencé « Persuasion » avec une légère appréhension, même si je savais déjà que j’aimais l’aventure amoureuse d’Anne Elliot.

De l’histoire et des personnages…

Dans ce dernier roman, Jane Austen nous offre une magnifique histoire d’amour. Anne Elliot est loin de ressembler aux autres héroïnes de Jane Austen, peut-être parce qu’elle est bien plus âgée, qu’elle a déjà connu les premiers émois de l’amour et qu’elle paraît bien plus posée. Après huit longues années, elle recroise l’homme qu’elle avait dû rejeter sous la pression de sa famille. Commence pour la jeune femme une poignante période où ses sentiments se ravivent. Wentworth est quant à lui un vrai gentleman, prévenant, réservé et touchant. Blessé par la jeune femme, il ne s’est jamais véritablement remis de cette rupture et a gardé une image péjorative d’Anne la voyant comme quelqu’un au caractère faible. Il lui en veut, mais la revoir va lui permettre de réaliser qu’il s’est mépris sur son compte. L’ancienne flamme amoureuse se réanime en lui.
Comme à son habitude, Jane Austen nous dresse le tableau de la petite bourgeoisie campagnarde qui n’a que deux préoccupations dans l’existence : marier les jeunes filles à un bon parti et cancaner. Anne Elliot est prise au piège d’une famille où les apparences tiennent une place primordiale. Son père et sa sœur aînée sont deux êtres bouffis de vanités à tel point qu’ils en paraissent méprisables et ridicules. Sa cadette qui est mariée est quant à elle un monstre d’égoïsme qui se place sans cesse en victime. On comprend sans mal qu’Anne ait pu céder à la pression de son entourage.

Du style de l’auteur…
Que dire, c’est du Jane Austen, ce qui sous-entend que c’est admirablement écrit. Elle a un style fluide qui fait qu’on oublie le côté ancien du texte. Elle trouve les mots justes pour décrire les émotions de ses personnages et parvient même à rendre intéressants les personnages secondaires.

Est-ce que je conseille ce livre ? À 100% OUI !!!


jeudi 3 janvier 2013

Les neufs princes d'Ambre, tome 1 de Roger Zelazny



Quatrième de couv':

Ambre est un royaume médiéval ; comme tous les autres il possède une capitale, un palais, une cour, une famille royale et des intrigues. Mais Ambre est aussi bien plus : lieu mythique considéré comme le centre de l'univers. Seul lieu réel, tous les autres n'en sont qu'un reflet, dans l'ombre, comme la Terre. Considérée comme très intéressante par la plupart des princes d'Ambre, elle leur sert de résidence secondaire, voire de cachette. Car la vie d'un prince ou d'une princesse n'est pas de tout repos. Seuls dépositaires du pouvoir quasi divin de se déplacer entre les mondes, ils n'en restent pas moins humains : au mieux rivaux, ils sont le plus souvent ennemis jurés. En effet, depuis la disparition mystérieuse d'Obéron, le père de cette grande famille, le trône est vacant et la succession des plus agitée.


Pourquoi je vous en parle ?

Zelazny est le premier auteur de fantasy que j’ai lu, il y a de cela vingt ans (ça ne me rajeunit pas du tout). À l’époque, j’avais lu « Apportez-moi la tête du prince charmant », qui m’avait plutôt diverti (enfin, c’est la sensation que j’en garde). À force d’entendre parler des « 9 princes d’Ambre », je me suis finalement décidée à entamer cette série. Fondant de grands espoirs (un peu trop d’ailleurs), la lecture du premier tome me laisse une impression quelque peu mitigée.

De l’histoire…
Ce premier tome débute lorsqu’un homme se réveille dans une chambre d’hôpital et réalise qu’il est amnésique. Au fil des pages, nous le voyons redécouvrir qui il est, qui sont ses proches et quelle est sa véritable vie. Surpris, nous le sommes tout autant que lui. Nous voilà plongés dans une aventure qui file à cent à l’heure et où l’action est omniprésente. Corwin, l’amnésique, se révèle être un des neuf princes d’Ambre. En revenant à Ambre, il défit son frère Éric qui a accaparé le trône. Les complots de famille et les alliances entre frères et sœurs sont donc au rendez-vous.
Dans l’ensemble, l’histoire est assez sympathique, possède une certaine dose de mystère (surtout au début) pour donner envie d’aller jusqu’au bout de ce premier tome. Mais l’abus d’action m’a parfois assommée, car on ne souffle jamais.
Des personnages…
En toute franchise, je n’ai aucune affection pour eux. Corwin, le héros, m’a laissée perplexe. Par moments, j’avais envie de le plaindre et d’autres fois non. Ses frères et sœurs ne sont guère sympathiques et sont des individus en qui l'on ne peut avoir confiance.

Du style de l’auteur…
Globalement, c’est ce qui m’a le plus déçu. L’écriture est très accessible, avec parfois quelques lourdeurs dues à des répétitions agaçantes. Comme mon édition est ancienne, je pense que cela peut venir de l’édition. Zelazny semble avoir écrit ce tome à la va-vite, illustrant bien l’esprit du roman ; mais j’aurais aimé davantage de descriptions et d’explications, car je reste sur ma faim et ça m’empêche pour le coup de classer ce livre dans la catégorie des coups de cœur.

Est-ce que je lirai la suite ? J’essaierai le tome 2 pour voir comment ça évolue et voir si j’arrive à être pleinement convaincue.

Est-ce que je le conseillerai à un ami ? Oui, si l'on aime les livres qui se lisent vite et qui privilégient l’action.