Quatrième de couv':
Des créatures branchées à mort !
Frankie Stein vient tout juste de s'inscrire à Merston High, le lycée de la petite ville de Salem. Elle a hâte de voir ce qui l'y attend : des fêtes incroyables, des virées shopping et des garçons sexy, c'est sûr !
Mais Merston High renferme un secret monstrueux : les rejetons des monstres les plus célèbres de tous les temps y côtoient des ados tout à fait normaux. Même si elle n'est âgée que de quinze jours, Frankie est assez maligne pour se douter que si jamais son secret était découvert, tous ses rêves s'écrouleraient...
Avis:
Monster High, ou le genre
de roman qui me donne envie de fuir la littérature jeunesse en prenant mes
jambes à mon cou.
Vous l’aurez compris, je
n’ai pas aimé… que dis-je, j’ai détesté ce livre avec ses 300 pages inutiles et
inintéressantes. Pourtant, le concept aurait pu aboutir à quelque chose de
sympa s’il y avait eu une histoire et surtout une intrigue. J’en ai lu des
romans, mais je crois que c’est la première fois dans ma vie de lectrice que
cela m’arrive de me retrouver avec un livre dénué d’intrigue. Ce qui caractérise
les romans de la littérature de l’imaginaire, c’est justement de proposer des
histoires avec du mystère et des rebondissements. Là, rien. Nous assistons à la
rentrée scolaire d’une poignée d’ados, et plus particulièrement de Mélodie et Frankie.
La première est une « normie »,
nom donné au commun des mortels, qui a toujours été le mouton noir de sa
famille à cause de son physique. Après quelques savants coups de bistouri donnés
par son chirurgien esthétique de père, la voici devenue une bombe anatomique
(je reprends l’expression du livre). La seconde héroïne appartient à la
communauté des RAD, pour faire simple c’est un monstre. Verte de peau avec des
sutures un peu partout… ça vous rappelle quelqu’un ? En effet, Frankie est
la descendante du monstre de Frankenstein. Elles ne se connaissent pas et vont
pourtant se rapprocher durant cette rentrée un peu tumultueuse. Amour et
acceptation de soi sont les moteurs de ce livre qui n’est finalement qu’une
banale histoire d’ados sans relief, sans profondeur et surtout bourrée de
stéréotypes. Le fantastique prend un sacré coup dans son aile pour laisser
place à la superficialité.
Du futile, on en trouve à
toutes les pages. Vous jouissez rien qu’à l’évocation d’un nom de marque, ce
livre est pour vous. Je connaissais les « hommes-sandwiches », mais
pas les « romans-sandwiches »... eh bien, c’est chose faite. Des
marques, en-veux-tu-en-voilà, c’est assommant et sans aucun intérêt. On sait d’où
viennent les fringues et le maquillage des personnages. Pire, on a même le
droit de savoir le nom du designer de tel meuble. Franchement, plutôt que de
faire l’apologie des marques, il aurait été plus judicieux de privilégier l’histoire
et de créer du suspens. Et quand on veut passer un message sur le problème de l’apparence
et du regard des autres, on évite d’idolâtrer la mode et de faire croire que
tous les jeunes sont sapés comme des stars. Parce que le message (chargé de
bonnes intentions) manque cruellement de crédibilité. Eh oui, les marques
génèrent des différences.
Pour moi, ce livre est le
reflet plutôt attristant de la jeunesse actuelle. Car si les références à notre
actu mode, people et musicale peuvent prêter à sourire, cela cache surtout la
superficialité d’une jeunesse contaminée par la société de consommation et les
potins mondains.
Je me fais peut-être
vieille pour ce genre de lecture… Je n’ai peut-être pas assez intégré cette
société fondée sur l’apparence et le bling bling… OUI et OUI, dans les deux
cas. Mais je sais aussi qu’à 11 ans, je n’aurais pas aimé ce livre.
Comme dirait Candace (un
des personnages du roman) : MONSTER HIGH, TERMINE !!!!!!!! Les deux
tomes suivants n’atterriront jamais dans ma PAL.
Est-ce que le
conseillerais à un ami ? NON !
Note: 0/5
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