jeudi 6 septembre 2012

[Défi #10] "Un bébé pour Rosemary" de Ira Levin



Quatrième de couv':


Un cinq pièces au Bradford en plein coeur de New York, quel bonheur pour un jeune couple! Rosemary et Guy n'en reviennent pas. Les jaloux disent que l'immeuble est maudit, marqué par la magie noire, que le sinistre Marcato y habita, que les sueurs Trench y pratiquèrent des sacrifices immondes...
Peu de temps après l'arrivée de Rosemary, une jeune fille se jette par la fenêtre.
Une étrange odeur règne dans les appartements. Quant aux voisins, leurs yeux sont bizarres, leurs prévenances suspectes. Guy lui-même change, et sa jeune femme, poursuivie par des rêves atroces, lutte en vain contre une terreur grandissante.
Que deviendra, dans ces conditions, le bébé de Rosemary...?


Avis:


Pour bon nombre de personnes, le titre « Un bébé pour Rosemary » fait avant tout référence au film de Roman Polanski. Seulement, ce film est l’adaptation du roman d’Ira Levin. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas fan des adaptations de bouquins au ciné. Mais une fois n’est pas coutume, je trouve que Roman Polanski a su retranscrire l’histoire et l’atmosphère avec fidélité.

Ira Levin nous invite dans la vie d’un jeune couple de New-Yorkais qui décide de déménager au Bradford. Réputé pour sa classe et son standing, ce bâtiment est convoité et y obtenir un appartement relève presque du miracle. Pourtant, Rosemary et Guy ont la chance de pouvoir y habiter. Après quelques hésitations, ils s’installent dans leur nouveau logement et font peu à peu connaissance avec le voisinage. Rosemary vit sur un petit nuage, heureuse d’avoir la vie dont elle avait toujours rêvé. Mais dès l’annonce de sa grossesse, son quotidien va prendre une tournure des plus étranges.

Rédigé avec sobriété, le roman se concentre sur l’atmosphère et les émotions de Rosemary. Ira Levin mise sur les angoisses des femmes enceintes et surfe sur les sciences occultes (sujet très tendance dans les années 60-70). Bien sûr, ne vous attendez pas à lire des scènes d’horreur comme on en a dans « l’Exorciste ». Car ici la peur est insidieuse. Elle fait douter, conduisant à la paranoïa la pauvre Rosemary.


Est-ce que je conseillerais ce livre à un ami? Oui. Il ne passionnera peut-être pas les lecteurs d’aujourd’hui habitués à plus d’action et de gore. Il est vrai que je ne lui trouve pas la même puissance que « l’Exorciste », mais c’est un incontournable, qui de surcroît se lit vite. 

Note:4/5

Catégorie "auteurs décédés"

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