Quatrième de couv':
Fille d'un modeste pasteur, Lara rêve de devenir un écrivain à succès. Dans l'esquisse de son premier roman figurent déjà un noble prince charmant, une timide gouvernante... et un monde de splendeurs dont elle ignore tout. Aussi saisit-elle l'occasion de remplacer une amie comme gouvernante auprès de la nièce du ténébreux marquis de Keyston. Lara saura-t-elle s'adapter au monde éclatant du château et se faire adopter par l'enfant ? Parviendra-t-elle à se concilier les bonnes grâces du séduisant marquis ?
Avis:
Barbara Cartland… s’il y a bien une auteure que je ne
pensais jamais lire, c’était bien celle-là. Barbara Cartland, un nom qui m’a
toujours fait frémir d’horreur, incarnation de la romance édulcorée et mièvre
par excellence. Maintenant, je sais à quoi ressemble un de ses romans. Et comme
je me doutais, je n’ai pas aimé. Ennuyeux et insipide sont les deux mots qui me
viennent à l’esprit pour décrire « le marquis et la
gouvernante ».
Pour être franche, je ne m’attendais pas à un style aussi peu
fouillé. Phrases courtes, vocabulaire peu recherché, descriptions souvent très
enfantines et mièvres, des dialogues nunuches et de nombreuses répétitions
forment un cocktail bien pauvre qui m’a souvent fait bailler au fil de la
lecture.
L’intrigue, qui aurait pu être sympathique, est menée à la
va-vite sans suspens et sans effets de surprises. Tout s’imbrique tellement à
la perfection que ça en devient grotesque et lassant. Lara est une jeune fille, bien sous tout
rapport qui aime son père et qui accepte tant bien que mal de vivre sans trop
d’argent. Elle rêve de devenir écrivain et travaille sur son projet avec
enthousiasme. Un jour, son amie Jane lui rend visite. À bout de nerfs, celle-ci
ne supporte plus sa position de gouvernante à Keyston Priory. Jane est
malheureusement victime de harcèlement d’un ami du marquis. Lara décide de
remplacer son amie pour qu’elle se repose et cherche un nouveau poste. Mais
surtout, elle saisit l’occasion pour se documenter, puisque bien sûr son roman
parle d’une gouvernante qui tombe amoureuse de son employeur. La voilà donc qui
arrive à Keyston Priory. En l’espace de quelques jours, elle découvre que
Georgina, la nièce du marquis est un génie en musique et qu’elle est une
cavalière de talent, alors que tout le monde s’accordait à dire qu’elle était
limitée mentalement. Lara, c’est aussi une forte tête qui va résister à Lord
Magor, le persécuteur de son amie Jane. Lara, elle arrive même à conquérir le
cœur du marquis en un claquement de doigts… vraiment trop forte !… et très
peu crédible. Non, parce qu’il faut savoir que le marquis est un homme qui fait
peur à tout le monde ne serait-ce que par sa présence, qu’il n’est pas du genre
cœur à prendre pour toujours. Ils se croisent quatre ou cinq fois, de manière
assez brève, sans afficher le moindre jeu de séduction, et pourtant ils
finissent par envisager le mariage à la fin de l’histoire. Voilà, vous avez
toute l’histoire.
C’est tellement inconsistant et sans passion, qu’on n’y
croit finalement pas à cette histoire. On ne s’attache même pas aux personnages
qui ont un charisme stéréotypé des plus agaçants. On tombe dans les clichés de
base du genre : une gouvernante est destinée à se faire culbuter par le
maître ou l’un de ses amis… impossible qu’il en soit autrement.
Je m’arrêterai là dans ma critique, parce qu’honnêtement
discourir sur un tel ouvrage est une perte de temps. Je crois que c’est
vraiment la première fois que je n’arrive pas à comprendre l’intérêt qu’on peut
porter à un auteur ou un roman. C’est vraiment le pire bouquin que j’ai pu lire
depuis mon enfance ; même le Harlequin lu l’année dernière m’a davantage intéressée.
C’est pour dire…
Barbara Cartland, je l’ai lu une fois, et ce sera tout.
Note: 0/5
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