samedi 2 juillet 2011

[Défi #24] "Rebecca Kean - tome1: Traquée" de Cassandra O'Donell



Quatrième de couv':
Nouvelle-Angleterre, Burlington... Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des Etats-Unis, bref, un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs que nulle part ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...

Avis:

Autant être clair, ce roman n’a pas été une révélation et n’a présenté à mes yeux que peu d’intérêt. Il est vrai que je ne suis pas une fan convaincue de la bit-lit, mais ce texte (même s’il ressort les grosses ficelles du genre) n’est pas vraiment exceptionnel.
Il y avait bien quelques éléments intéressants comme le Directum, le mortefilis, les potionneuses, les Vikaris, mais ce n’aura pas été suffisant pour me séduire.
L’intrigue n’est pas très surprenante, et l’on se doute rapidement de qui Rebecca doit se méfier. Seul point positif, l’auteur évite de concentrer toutes les révélations à la fin de l’histoire et s’applique à les disperser au fil des pages. Ce qui permet d’éveiller un peu la curiosité et de donner du rythme à la lecture…
Ce qui m’a le plus déplu, c’est le style de l’auteur. J’ai eu la sensation de lire le premier jet d’un roman. L’écriture est simple, sans grande recherche et le rendu dégage quelque chose d’impersonnel. Le vocabulaire est plutôt basique. De nombreux mots reviennent souvent, comme si l’auteur ignorait l’existence des synonymes. Pour un livre français, les fautes sont nombreuses, certaines sont même dérangeantes, surtout au niveau de la conjugaison. Bref, je trouve malheureux de mettre un tel ouvrage à la vente sans en soigner un minimum la qualité…
Et les personnages ? Encore un autre aspect du roman que je n’ai pas aimé. Mal exploités, ils sont trop stéréotypés, cloisonnés dans un rôle bien précis et du coup ils n’évoluent pas vraiment. Rebecca est une héroïne qui ne me marquera pas. Elle sonne faux et j’ai parfois eu du mal à la considérer comme une prof de fac et une mère de famille. Elle ressemble plus à une jeune femme célibataire, brute de décoffrage et pas très distinguée. Sa relation avec sa fille manque, elle aussi, de crédit. Leurs conversations sont dignes d’un mauvais sitcom.
Concernant, les hommes du roman… j’en ai apprécié aucun, car trop clichés. Ils sont tous grands, musclés, un peu macho… le casting de rêve pour certaines, pas pour moi. Parce qu’en plus, aucun ne respire véritablement l’intelligence. Leurs réflexions et réactions sont assez primaires et ça frôle le ridicule. Leur manière de s’adresser à Rebecca m’a énervé, les « ma douce » à tout bout de champ ont eu raison de ma patience.
Je m’arrêterai là dans ma critique, parce que vous avez compris que je n’ai pas aimé. Il est évident que je ne poursuivrai pas la lecture de cette série… à moins d’avoir envie de me dégoûter à tout jamais d’un genre dont je ne suis déjà pas une accro.

Note: 1/5

 Défie lecture V&S et Abfa, catégorie imaginaire

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