mardi 18 octobre 2011

"La fille de l'alchimiste" de Kai Meyer


Quatrième de couv':
Les derniers jours du XIXe siècle. Aura Institoris, une jeune fille au caractère bien trempé, a grandi dans le labyrinthe de couloirs obscurs du château de ses ancêtres, bâti sur un récif de la Baltique. Lorsque son père, l'alchimiste Nestor Nepomuk Institoris, est assassiné sur l'ordre de son plus terrible rival Lysander, Aura se trouve entraînée malgré elle au cœur d'un conflit entre initiés dont les racines remontent jusqu'au Moyen Age. Aux côtés de son frère adoptif, le sombre Christopher, la jeune fille décide de relever le défi et d'affronter le meurtrier de son père qui fomente ses plans dans les catacombes situées sous le palais de la Hofburg à Vienne. S'initiant à son tour aux terribles secrets de l'alchimie, elle va braver les intrigues et les dangers, croiser l'amour en la personne du mystérieux Gillian, le tueur hermaphrodite, et partir sur la piste du plus grand mystère de l'humanité : l'immortalité...

Avis:
« La fille de l’alchimiste » est mon premier Kai Meyer, et ne sera pas le dernier. Pourtant, ce livre est resté pendant trois ans sur mon étagère, restant sans cesse en bas de la PAL. Et aujourd’hui, je me demande encore pourquoi j’ai mis aussi longtemps pour le lire. Je pense que je m’attendais à une histoire très différente, plus féminine et plus édulcorée.


Kai Meyer nous offre un vrai roman fantastique, teinté de mystère, d’alchimie, d’action… Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous entraîner dans une aventure digne des plus grands romans-feuilletons. Et par chance, c’est un one-shot, fait assez rare dans la littérature de l’imaginaire où les auteurs nous abonnent parfois à d’interminables suites.

Je pourrais vous résumer l’histoire, mais cela vous révélerez une partie des mystères de ce livre. Donc je vais vous laisser avec la 4ème de couv’. En revanche, je peux vous dire que l’intrigue est sombre, tortueuse et surtout très malsaine. Tout ce qui pourrait choquer est néanmoins suggéré, donc pas de scènes réellement crues, mais la suggestion fait parfois plus d’effets. Coups de théâtre, meurtres, terribles secrets de famille, une quête vers l’Immortalité, inceste, pédophilie, hermaphrodisme… sont les ingrédients de ce roman palpitant que j’ai eu du mal à lâcher.

L’autre atout de « la fille de l’alchimiste », ce sont ses personnages. Difficile de rester insensible face à des êtres aussi complexes et torturés. Si vous cherchez des personnages lisses et qui rentrent dans des petites cases, ce n’est pas la bonne lecture. Ici, tous les protagonistes ont une face sombre qu’on est amené à détester au moins une fois dans l’histoire. Même les héros de cette aventure ne nous épargnent pas. Au début du roman, on se demande si l’on finira par s’attacher à l’un d’entre eux, et finalement on va prendre pitié d’eux. Car ce qui les attend n’est pas rose. Ils sont victimes de la folie d’hommes qui depuis des siècles tentaient par des procédés peu orthodoxes de conserver l’immortalité.

Comme mot de la fin, je dirais : « un livre à lire » !

Note: 4/5 

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