mardi 9 août 2011

"Les revenants de Whitechapel" de George Mann



Quatrième de couv':

Bienvenue dans un Londres victorien, étrange et dangereux. Chaque jour, de nouvelles découvertes technologiques viennent améliorer la vie des Londoniens: des dirigeables sillonnent le ciel alors que des automates sont à leur service. Mais sous le vernis du progrès se cachent de sombres événements.
Sir Maurice Newbury et sa charmante assistante Miss Veronica Hobbes doivent enquêter sur le crash d’un dirigeable et la disparition de son pilote automate, tout en investiguant sur les apparitions mystérieuses d’un policier fantôme à Whitechapel...

Mon avis:
Ce roman, je l’attendais avec impatience et sa lecture m’a vraiment comblée.


L’auteur mélange avec habileté les genres et le résultat est efficace. Dès les premières pages, on se laisse emporter dans cette enquête teintée de fantastique et de steampunk. Il m’a fait vaguement penser au roman de Fabrice Colin et Matthieu Gaborit « Confessions d’un automate mangeur d’opium », avec une intrigue elle aussi centrée autour d’automates. George Mann nous plonge en 1901, dans un Londres humide et brumeux où les voitures à cheval côtoient des technologies plus modernes : dirigeables, véhicules motorisés ou encore des trains de surface. C’est suffisamment bien décrit pour parvenir à s’imaginer dans ce Londres alternatif.

De l’action, des rebondissements, du mystère, un zeste d’humour et de bienséance so british, c’est le cocktail que nous réserve George Mann. Tout est parfaitement dosé et maîtrisé pour qu’à aucun instant on ne sente poindre l’ennui. J’émettrai un petit bémol sur le manque de complexité de l’intrigue, puisque tout y est assez prévisible. Mais ceci n’est qu’un détail, car pour un premier tome, la qualité est au rendez-vous et, avouons-le, c’est follement divertissant.

Si vous aimez le duo Sherlock Holmes & Watson ou encore celui de John Steed & Emma Peel, alors vous adorerez le tandem Newbury & Hobbes. Leur relation est le point fort de ce livre. Plaisante, un peu guindée parfois, cette association ne manque pas d’intérêt. Ne vous attendez pas à une histoire d’amour, il n’y en a pas, même si un léger jeu de séduction s’installe par moments. Ces deux héros qui peuvent paraître assez classiques du point de vue du traitement nous réservent quelques surprises, des secrets pas très glorieux… du genre de ceux qui font tache dans la bonne société londonienne de ce début de XXe siècle.

Lecture des plus plaisantes, « les revenants de Whitechapel » est à savourer sans modération, dans lequel on ressort un peu ébouriffé tant l’action est omniprésente.

N’hésitez vraiment pas à le lire !

Note: 4/5





2 commentaires:

  1. Ok ! Maintenant, je suis fixé sur l'ouvrage. Je me le procurerai peut être bientôt en rentrant de vacances ^^

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  2. Il m'a toujours fait de l'oeil et du coup, je vais peut-être le prendre ;-)

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