jeudi 6 janvier 2011

"La belle aux bleus d'argent" (t.1 Garett, détective privé) de Glenn Cook


Quatrième de couv':
On le sait, pour la gueule de bois, il n'y a qu'un seul remède : rester couché et attendre que ça passe. Pourtant, quand une jolie - mais furieuse - cliente débarque dans son bureau pour lui annoncer la mort d'un de ses vieux frères d'armes, impossible pour Garrett de s'en tenir au plan initial. Sa mission : retrouver la maîtresse du défunt, à qui ce dernier a légué une somme colossale. Le hic, c'est qu'aux dernières nouvelles la belle se trouvait dans le Cantard, une région où elfes, gnomes, vampires et autres centaures se livrent une guerre sans merci. Et, pour ne rien arranger, cette charmante personne compte parmi les amours de jeunesse de Garrett. II y a des jours comme ça...

Mon avis:
Autant le dire tout de suite, ce roman a été une de mes lectures les plus farfelues de l’année 2010.


Connu pour sa célèbre « Compagnie noire » (dont je n’ai jamais pu achever le premier tome), Glen Cook s'amuse à mélanger les genres que sont le polar et la fantasy. Et je dois avouer que le résultat n’est pas désintéressant. Il ne plaira certainement pas à tout le monde. Et j’admets qu’il faut parfois s’accrocher, parce que le style de Glen Cook n’est pas toujours très simple à suivre.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur appartient bel et bien au domaine de la fantasy. L’ambiance médiévale et les créatures fantastiques sont donc au rendez-vous. Glen Cook nous invite à suivre Garrett, ex-soldat reconverti en homme de main et détective privé. On ne peut pas dire qu’il incarne le héros parfait. C’est un pauvre type, paumé, avec un sérieux penchant pour l’alcool, acerbe et rabat-joie… le genre d’homme qu’on largue sur le bord de la route. Pourtant, on finit par l’apprécier, ou du moins par le comprendre. Vivre dans le monde décrit dans le roman détint forcément sur la personnalité. Personne dans ce roman n’est vertueux, personne n’est vraiment sympa. Ils sont tout le temps en train de ronchonner, de s’engueuler, de se bagarrer. Et j’ai adoré cette atmosphère brouillonne et virulente, où même les femmes sont de vraies harpies outrancières (les ultras féministes détesteront à coup sûr). Son duo avec Morlet, l’elfe végétarien, offre quelques scènes franchement marrantes et des dialogues colorés.
Ce qu’on peut déplorer, c’est l’absence de certains détails qui pourraient nous être utiles pour la compréhension des évènements.

Humour, bagarres, imbroglio sont les trois mots qui définissent le mieux ce roman.

Loin d’être un chef-d'œuvre, ce bouquin reste un sympathique divertissement qui me donne envie de lire les autres épisodes de Garrett.

Note: 3,5/5



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