mardi 14 décembre 2010

La proie de la magie de Mercedes Lackey


Quatrième de couv':
Le jeune Vanyel est l’Héritier du Domaine de son père. À ce titre, on attend de lui qu’il se comporte comme les guerriers de sa famille. Mais le jeune homme, beau et fragile, n’aspire qu’à la musique dans laquelle il se réfugie. Méprisé par son père et ses frères, il est envoyé auprès de sa tante Savil, Héraut-Mage chargée de reprendre en main son éducation.
Mais ce sont des leçons bien différentes qu’il y recevra : là-bas, Vanyel va plonger dans les intrigues de cour, et rencontrer l’amour. Un amour profond et absolu, qui lui fera découvrir ses propres Dons magiques… impossibles à contrôler, même par Savil. Or, tant que Vanyel n’aura pas appris à les maîtriser, ils menaceront non seulement sa vie, mais aussi tout Valdemar.



Mon avis: 
Mercedes Lackey nous invite dans ce roman à suivre Vanyel, jeune homme fragile et persécuté par ses proches. L'idée aurait pu être intéressante si l'auteur avait fait l'effort de rendre l'histoire plus palpitante. Privilégier les états de ce jeune éphèbe mal aimé au détriment de l'intrigue est une mauvaise tactique. En tout cas, la recette n'a pas pris avec moi. 
Je m'y suis ennuyée. 
J'ai eu même envie d'étriper le héros.
Car il faut bien avouer, Vanyel est le genre d'individu un brin chiffe-molle, qu'on a envie de secouer. Il passe tout son temps à pleurnicher sur son triste sort, au lieu de se secouer et de s'affirmer aux yeux des autres. J'ai vu des anti-héros bien plus sympas.

Les autres personnages du roman manquaient eux-aussi de relief. J'ai eu l'impression de me retrouver dans un de ces mauvais films où les acteurs n'arrivent pas à rendre crédibles leurs personnages. Ils sont pour la plupart trop inconstants et il est difficile de s'attacher à eux.

Pour un roman écrit à la troisième, Mercedes Lackey abuse des passages à la première personne, cassant ainsi le rythme de la lecture au point de la rendre ennuyeuse. Surtout si l'on regarde bien, ces passages n'apportent rien dans l'ensemble et reprennent souvent ce qui a été écrit quelques lignes plus haut. Elle se serait contentée de la troisième personne tout le long, cela aurait pu être un peu plus supportable. Bon après son côté mélo et fleur bleue à la sauce Harlequin ou Love Story ne m'a pas séduite; c'était un peu trop pour moi.

Les + et les – en bref : 
-: le manque d'intérêt de l'histoire
-: trop mélodramatique (d'ailleurs je crois que je n'ai jamais vu auteur user autant des champs lexicaux de la tristesse, de la douleur... sur autant de pages)
+/-: le fait qu'on parle d'homosexualité peut présenter un peu d'intérêt, même si à mes yeux une histoire d'amour entre homo ou hétéro, c'est du pareil au même.

En conclusion, j'ai envie de dire que trop de mélodrame tue le mélodrame! Même si ce roman s'inscrit dans la romantic fantasy, c'est selon moi de la très mauvaise fantasy.

Note : 1,5/5



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