vendredi 31 décembre 2010

Tom Cochrane - Life Is A Highway

Mes voeux et objectifs pour 2011

2010 touche à sa fin.
S'étendre sur mon bilan ne présente pas vraiment d'intérêt, car les douze derniers mois ont été plutôt tranquilles. J'aurais dormi pendant tout ce temps, cela n'aurait presque rien changé. Mais je ne suis pas non plus mécontente, car rien de négatif ne s'est produit, m'épargnant ainsi une fin d'année déprimante.

Pour 2011, je vous souhaite que cette année soit la meilleure possible, que vous savouriez les bons moments qui se présenteront à vous et que vous gardiez la tête hors de l'eau en cas de coup dur.

Je n'ai qu'un mot à dire pour 2011: FIGHTING!!!!!!!!!!!!!!!!!! (oui, bon là ce sont les dramas qui déteignent sur moi, mais ce n'est pas grave)


Voici une petite liste des choses à faire cette année:

- Ecrire "sérieusement" (ben oui, cette année j'étais inspirée, mais ma motivation s'est quelque peu égarée en cours de route... et les publications de cette fin d'année m'ont redonné un coup de fouet)

- Le Défi Lecture 2011 (rien de tel qu'un défi pour vous booster dès le début de l'année)

- Trouver un petit boulot à mi-temps, histoire de me laisser le temps d'écrire et de méditer sur des projets que j'aimerais voir aboutir dans les années qui viennent

- Faire un autre tatouage (Obligé, je suis en manque!!!!)

- Continuer à me droguer de films et m'abêtir en regardant des dramas (qui sait, je vais peut-être finir par apprendre le japonais... une affaire à suivre)

- Me bouger un peu plus les fesses, et là je dis: cette année je vais kinecter (surtout qu'il va y avoir des bons jeux...)

Voilà en gros pour l'année 2011. Bien sûr, je pourrais rajouter d'autres objectifs, mais chaque année je les réédite sans qu'aucun ne se réalisent. Donc j'ai décidé de faire plus simple cette année avec des objectifs plus réalisables et qui ne sont pas une fois encore de vaines chimères.

lundi 27 décembre 2010

New York Dolls - Dance Like a Monkey

"les petites fées de New-York" de Martin Millar


Quatrième de couv':


« Le récit des Petites Fées de New York démarre avec Morag et Heather, deux petites fées hautes de cinquante centimètres, portant épée, kilt vert et cheveux mal teints, qui volettent par la fenêtre du pire violoniste de New York, un type antisocial et obèse nommé Dinnie, et vomissent sur sa moquette. Qui sont-elles et comment sont-elles arrivées à New York, et en quoi tout cela concerne-t-il l’adorable Kerry, qui vit dans l’immeuble d’en face, est atteinte de la maladie de Crohn et confectionne un alphabet des fleurs, et en quoi tout cela concerne-t-il les autres fées (de toutes nationalités) de New York, sans oublier les pauvres fées opprimées de Grande-Bretagne, voilà le sujet du livre. Il contient une guerre, ainsi qu’une mise en scène fort inhabituelle du Songe d’une Nuit d’Été de Shakespeare, et des solos de guitare de Johnny Thunders des New York Dolls. Que peut-on demander de plus à un livre ? »
Neil Gaiman

Mon avis:
C’est en faisant des recherches sur internet à propos de l’urban fantasy que j’ai découvert ce roman. Avec sa couverture plutôt sobre, ce livre s’est révélé être une vraie surprise.

Nous voici embarqués dans les aventures de Heather MacKintoch et Morag MacPherson, deux petites fées écossaises, plutôt portées sur l’alcool, lookées comme des punkettes et franchement trop bruyantes. Après avoir été bannies de leurs clans respectifs, elles débarquent à New York sans trop savoir comment. Elles font alors irruption dans la vie de deux New-Yorkais : Dinnie et Kerry. Le premier est un violoniste pitoyable qui exècre l’espèce humaine. La seconde est une collectionneuse de fleurs rares, fan des New York Dolls et atteinte de la maladie de Crohn. S’ajoutent à ces quatre personnages, déjà bien marginaux, d’autres hurluberlus : une clocharde qui se croit dans l’Anabase de Xénophon, une troupe d’acteurs ratés qui répètent « Le songe d’une nuit d’été », le fantôme de Johnny Thunders et des fées prêtes à se faire la guerre en plein cœur de « la Grosse Pomme ». Avec de tels personnages, il est difficile de s’ennuyer.

Même si l’histoire m’a semblé un peu trop facile, j’ai néanmoins pris du plaisir dans ma lecture. Il faut bien admettre que nous avons là un roman de fantasy atypique qui évite les traditionnels clichés propres à ce genre.
De quoi parle finalement ce roman ? D’amitié, d’amour, du besoin d’être reconnu socialement… en fin de compte de la vie ! Dans ce livre, il est facile de s’identifier à ces personnages égarés dans le tumulte d’une ville grouillante d’individus en quête d’un semblant de bonheur.

Le rythme ne s’essouffle presque pas et les scènes se succèdent, parfois drôles, parfois touchantes comme peut l’être notre quotidien. Les relations humaines et féériques se font et se défont, témoignant une fois de plus que le rapport à l’autre est quelque chose de complexe et de fragile.

Si vous cherchez un livre de fantasy qui sort des sentiers battus et rebattus, alors ce livre peut être une belle expérience. Si vous aimez les histoires humaines avec des personnages qui ne ressemblent pas des super-héros, alors n’hésitez pas à le lire.

Et le petit plus : la préface est de Neil Gaiman !

Note: 3,5/5

vendredi 24 décembre 2010

"Une aventure de Vicki Nelson: Tome 1 Le prix du sang" de Tanya Huff


Quatrième de couv':
Un hurlement retentit... et les anciens réflexes de Vicki se réveillent. Trop tard : la victime gît, la gorge déchiquetée, tandis qu'une silhouette fuit dans les tunnels sombres du métro. Ancien flic devenue détective privé, Vicki Nelson ne peut s'empêcher d'enquêter sur cette affaire. Mais, plus elle avance, plus elle comprend qu'elle est sur la trace de créatures bien plus dangereuses que tout ce qu'elle a pu affronter.

Mon avis:

« Le prix du sang » est le premier tome des enquêtes de Vicki Nelson. Je connaissais l’histoire avant de commencer, car j’avais visionné la série TV qui s’en est inspirée. J’aime bien cette série, parce qu’elle ne ressemble pas tout à fait à ce qu’on trouve dans la bit-lit. D’ailleurs, pour moi, cette série est davantage du polar-fantastique.
Exceptionnellement, nous nous retrouvons à suivre une héroïne tout à fait normale. Pas de super pouvoirs au rendez-vous, juste une jeune femme au tempérament fort et atteinte d’une maladie qui lui fait perdre la vue. Elle aurait pu continuer sa petite vie de détective privé, mais voilà il a fallu qu’elle assiste à un crime étrange. Dès cet instant, sa vie change. Elle fait la connaissance d’Henry Fitzroy, fils illégitime de Henry VIII et vampire. Se nourrir est une chose, se loger en est une autre ; et afin de vivre parmi les humains sans trop éveiller les soupçons il écrit des romans.
Ce duo improbable va donc nous entrainer dans une enquête plutôt commune, mais qui reste néanmoins assez bien menée.
Sans casser trois pattes à un canard, cette lecture reste agréable (grâce au style très fluide de l'auteur) et divertissante.

Note:
3/5 

The Black Eyed Peas - I Gotta Feeling

jeudi 23 décembre 2010

Queen - A Kind Of Magic

"Trahisons de coeur"

Cette nouvelle s'adresse principalement à celles et ceux qui s'intéressent aux vampires.



1ère parution en 2007 dans le numéro 9 de Reflets d'Ombre (fanzine gothique et fantastique) 

mercredi 22 décembre 2010

Genesis - Mama

"Un achat arthurien"

Déjà présent sur mon site internet, je remets ici "Un achat arthurien".

Nouvelle inspirée de la légende du Roi Arthur et de son épée "Excalibur".

mardi 21 décembre 2010

Stevie Nicks - Rooms On Fire

"Un Vampire ordinaire" de Suzy McKee Charnas


Quatrième de couv':

Edward Weyland, professeur d’anthropologie à l’université de Cayslin, semble un bel homme. Mais ce n’est pas un homme. C’est un vampire, un prédateur qui se nourrit de sang humain, issu d’une espèce rare et ancienne, presque dotée de l’immortalité. Les humains fascinent Weyland, et surtout leurs rêves, car lui ne rêve pas, même durant ses longues périodes d’hibernation. Et parce que les humains fascinent Weyland, il entreprend une étrange relation avec une psychanalyste.
Une relation psychothérapeutique ? On peut en douter.
Mais l’une et l’autre vont succomber à une fascination réciproque, bien proche de ressembler à de l’amour, cette autre forme de prédation.
Suzy McKee Charnas a entièrement renouvelé, avec sensibilité, le thème du vampire. Un grand classique.


Mon avis:

Contrairement au titre, ce roman est loin d’être ordinaire. Il pourra paraître banal et ennuyeux à ceux pour qui vampire rime avec bit-lit. Ne vous attendez donc pas à une histoire trépidante, pleine d’action et de romance. Il n’y a rien de tout cela dans le roman de Suzy McKee Charnas. Il est vrai qu’on peut s’interroger sur l’intérêt d’un tel livre.
J’ai tendance à penser que Suzy McKee Charnas voulait nous offrir une nouvelle manière d’aborder le mythe du vampire. Pour cela, elle opte pour une approche plus psychologique. Le style manque de chaleur, mais il colle à la perfection avec la personnalité d’Edward Weyland. Le vampire de Suzy McKee Charnas est un homme distant, anthropologue et vampire, qui se force à côtoyer les humains qu’il voit comme du bétail.

L’histoire est construite comme une pièce en cinq actes :
Acte 1 : Weyland, professeur d’anthropologie, étudie les rêves des autres. Jugé comme quelqu’un de mystérieux, voire d’inquiétant, il tente de se fondre dans la masse, d’être en somme un vampire ordinaire. Personne ne se doute de sa vraie nature, jusqu’au jour où une femme découvre sa véritable nature.
Acte 2 : Dans sa fuite, Weyland tombe entre les mains d’hommes peu scrupuleux, qui vont essayer de l’exploiter, tel un animal de foire. C’est probablement la partie la plus violente, témoignant de la bêtise et de l’avidité humaine.
Acte 3 : Weyland cherche à reprendre sa place de professeur, mais pour se faire il doit accepter de suivre une thérapie. C’est alors qu’il rencontre Floria, charmante psychothérapeute, qui va voir dans le cas de son nouveau patient le moyen de peut-être devenir célèbre.
Acte 4 : c’est la partie qui m’a le moins transportée. Je ne sais pas, je n’y ai pas vraiment perçu tout l’intérêt… Tout tourne autour de La Tosca.
Acte 5 : Eh bien, c’est la fin… mais je n’en révélerai rien. Je laisse à ceux qui ouvriront ce livre, le soin de la découvrir eux-mêmes.

Cela fait plusieurs mois maintenant que j’ai lu ce livre, et je suis étonnée d’en garder un souvenir aussi vivace. Il est vrai que j’avais vraiment apprécié le fait qu’il casse les codes qu’ont fixés certains auteurs spécialisés dans les vampires. J’ai eu l’impression que ce vampire pouvait être mon voisin, un homme comme tout le monde… enfin presque.

Suzy McKee Charnas nous invite à nous interroger sur ce mythe qui fait tant fantasmer. Le sort de Weyland est-il finalement enviable ? Ma foi, j’en viens à me dire que je n’aimerais pas côtoyer la bêtise humaine pour l’éternité. C’est pour cette raison que j’ai aimé ce personnage cynique à souhait qui pose sur l’espèce humaine un regard si juste.

Note:
4/5 

Hors série spécial nouvelles de Vampires & Sorcières

Si vous ne savez pas quoi lire pendant vos vacances de Noël, Vampires & Sorcières nous ont concocté un hors-série spécial nouvelles. Nous sommes sept à figurer dans ce numéro:
Projet Kioma Clara Ruestchmann
L'île aux sirènes Eroïne Devalda
L'étranger Stéphane Soutoul
Les larmes d'amour Sophie Goasguen
Dans le noir Cédric Barthel
De mal en pis Stéphane Soutoul
Shotguns and telepath Jonathan Brychcy 


lundi 20 décembre 2010

Have Love, Will Travel - The Sonics

"L'empire invisible" de Jérôme Noirez


Quatrième de couv':
1858. Sous le soleil brûlant de la Caroline-du-Sud, les esclaves ramassent le coton, avec la mort comme seule promesse d'une vie meilleure. Nat Walker est l'un d'eux. le chef officieux de leur communauté. La nuit, en secret, il offre à ses pairs un peu de réconfort en disant la messe pour ceux qui n'ont plus d'espoir. Mais les milices privées du maître ont l'alcool violent et la main lourde : Nat est battu à mort sous les yeux de sa fille. Clara. Désormais, Clara ne vit plus que pour se venger, se repaître du sang de ses bourreaux. Seule, elle ne peut rien, mais un étrange personnage, un esclave qui dit s'être libéré de ses chaînes par la mort et par le feu, lui propose un pacte. Jusqu'où la mènera la voie de la vengeance ?

Mon avis:
Une déception de plus qui se rajoute dans ma liste des ratés de l’année 2010. « Banal » est le seul mot qui me vienne à l’esprit quand je repense à ce livre que j’ai lu il y a quelques mois. Ce n’est pas un mauvais livre en soit, mais il ne m’a tout simplement rien apporté. Je m’en excuse auprès de l’auteur.

 Certes, on est touché par le destin tragique de la jeune héroïne, Clara. Elle représente très bien cette génération de gamins qui sont nés esclaves dans les plantations du sud des Etats-unis. On s’attache à elle. On compatit à son malheur. Mais son histoire ne présente aucune originalité. En refermant le livre, je me suis dit : « c’est du déjà vu ». Pour moi, c’est juste un travail de mémoire de plus, mais en tant que roman fantastique, il ne révolutionne rien.
Alors, je pense sincèrement que ce livre peut plaire. Et je le conseille avant tout à des gamins qui ne connaissent pas encore cette période de l’histoire. Ce roman leur apportera un bon sujet de réflexion. Mais pour des adultes, qui ont très certainement vu des films et lu des livres sur le sujet, ce roman paraîtra peut-être un peu fade.

Note:
1,5/5 

dimanche 19 décembre 2010

Black Strobe - I'm a Man

"A vos souhaits" de Fabrice Colin



Quatrième de couv':
Tout le monde connaît Newdon, la fabuleuse cité où se côtoient humains et créatures enchantées. Mais connaissez-vous John Moon ? Il est l’entraîneur d’une équipe d’ogres complètement abrutis, derniers de leur championnat. Et Vaughan, l’elfe qui vient de tripler sa première année d’École de Magie ? Ou encore Gloïn MacCough, le nain qui fait faner les fleurs rien qu’en les regardant ? Alors que ce trio pathétique est réuni devant quelques pintes au pub du coin, le Diable arrive en ville, à la recherche d’une clé qui permettrait d’ouvrir les portes des enfers. Et le destin moqueur a jeté son dévolu sur nos amis pour déjouer ses plans…

Mon avis:

Que dire de ce livre, si ce n’est qu’il m’a permis de découvrir le potentiel d’un auteur que je connaissais, jusque-là, que de nom.
Ce qui m’a le plus marquée dans ce roman, c’est l’humour. Si vous voulez sourire ou même rire, n’hésitez pas à lire « À vos souhaits ». On a du comique de situation et des dialogues vifs. Le tout donne quelque chose de loufoque. Parmi ces derniers, je dirais que mon préféré reste John Mohon. Alcoolique suicidaire, il incarne très bien le rôle d’anti-héros. Mais dans l’ensemble, les personnages sont tous assez stéréotypés et manquent un peu de relief.

Même si l’humour est l’atout majeur de « À vos souhaits », ce livre reste un divertissement qu’on oublie quand même assez vite. Et je trouve ça bien dommage, car les bonnes idées ne manquent pas. Seulement, nombre d’entre elles auraient mérité d’être plus approfondies.
Une fois de plus, on se retrouve avec un style cinématographique. J’ai eu l’impression de lire un scénario : une profusion de dialogues, des descriptions trop peu présentes et une narration pas très étoffée. Alors, c’est sûr que ça se lit vite (même si pour ma part, je finis toujours par m’ennuyer avec ce genre de roman).

Le déroulement de l’histoire ne m’a guère transportée. L’histoire a du mal à se mettre en place. L’auteur s’attarde sur le Quartek, le sport officiel de Newdon. Moi qui ai en horreur les sports collectifs, j’ai bien failli refermer le livre. Mais j’ai persisté. La suite ? C’est plein d’action, mais c’est aussi un peu brouillon, si bien que je n’ai pas totalement adhéré.

Pour conclure, j’ai envie de dire que ce n’est pas une lecture désagréable, même si elle n'est pas transcendante.

Note:
3/5 (parce que l'histoire ne donne pas l'impression d'être totalement aboutie et parce qu'il y a tout de même de bonnes choses). Mais Colin est un auteur à suivre!!! 

vendredi 17 décembre 2010

John Lee Hooker- BOOM BOOM BOOM

"Deadwood" de Pete Dexter


Quatrième de couv':
Ici, rien n'est normal, même le temps... Le jour de notre arrivée, on a vu deux hommes portant une tête humaine, en pleine rue... Un Mexicain avec celle d'un Indien, et une crapule qui louchait et qui s'appelait Boone May, avec la tête d'un hors-la-loi... " La réalité du Far West, véritable genèse d'une nation, est l'un des plus grands romans noirs épiques de l'histoire humaine. Elle dit toute la violence brute d'un pays dominant à ce jour le monde. Fleuves de boue dans les villes, putes contaminées à la vérole par les trappeurs, chasseurs de primes devenus shérifs, viols, meurtres, ramassis de psychopathes, de chercheurs d'or fous et de mythomanes, de Chinois brûlés dans des fours à briques, d'incendies ravageurs et de personnages célèbres... Deadwood raconte l'histoire d'un pays où la première chose à faire en se levant le matin est d'oublier ce qui est arrivé la veille... Un chef-d'œuvre.

Mon avis:

« Deadwood », ce nom est longtemps resté associé à la série télé produite par HBO, jusqu’au jour où j’ai découvert l’existence du roman. Ecrit bien avant la série par Pete Dexter, il aurait servi de support aux créateurs de la série.

Ayant dévoré la série, il m’était donc impossible de passer à côté du livre.
Nous apprenons dès le début du livre que Deadwood n’est pas une ville fictive, que les événements relatés dans le livre ont bel et bien existé. Et là d’un coup, « Deadwood » prend une autre dimension dans l’esprit ; elle devient soudain réelle. Il faut dire que Pete Dexter a effectué un excellent travail de recherche pour nous offrir un voyage dans le temps criant de vérité.
Nous débarquons à Deadwood en compagnie de Wild Bill (véritable légende des Black Hills) et son comparse, Charley Utter. C’est à travers leurs yeux que nous découvrons cette ville embryonnaire, faite de boue, de campements de fortune où les hommes et les femmes essaient de survivre et de se faire une place tant bien que mal. Contrairement à l’étiquette de « polar » qu’on lui a collé, Deadwood est à mes yeux un roman à la fois historique et sociologique. Il nous présente ceux qui ont posé les bases de cette ville, ceux qui y ont sacrifié leur vie. Raconter l’intrigue ? Il n’y en a pas vraiment. C’est juste une histoire de rencontres. Et elles sont hautes en couleur ces personnes que nous croisons.
Pete Dexter a réussi à donner aux personnages de son roman une âme. Ils sont tous là non pas comme des figurants, mais comme des acteurs de leur destin avec leurs défauts et leurs qualités. Bien sûr, je n’aurais pas aimé croiser certains d’entre eux, car ils sont quand même bien fracassés. A part Charley Utter et le Shérif Bullock qui m’ont semblé à peu près normaux, les autres sont tous bien barrés. Un psy aurait fait fortune à cette époque. Imaginez des types se baladant dans les rues de la ville une tête coupée à la main, un fou suicidaire et collectionneur de bouteilles, une Calamity Jane qui porte très bien son nom qui est alcoolique et secouée du bocal, des prostituées à l’hygiène douteuse, des drogués à l’opium ressemblant à des zombies, de mystérieux Chinois, des gus qui tirent au pistolet à tout bout de champs juste pour s’amuser… Deadwood, c’est ça. C’est l’Enfer. Pour vivre là-bas, il fallait être fou ou avoir les tripes bien accrochées. Et quand on lit ce livre, on ne s’étonne pas que l’Amérique soit ce qu’elle est.

Je n’avais jamais lu de western et honnêtement j’ai apprécié ce genre de lecture.

Note:
4,5/5 (A cause des cents dernières pages que j'ai trouvé un peu moins palpitantes, mais ce n'est qu'un tout petit détail). Un livre à ne pas mettre entre des mains de lecteurs trop sensibles. Je le déconseille aussi à ceux qui veulent croire que ce qu'ils ont vu dans les westerns des années 70-80, c'était la vérité... (vous risqueriez d'être choqués^^).

mercredi 15 décembre 2010

"Les dossiers Dresden: 1- Avis de tempête" de Jim Butcher



Résumé:

Harry DRESDEN
Enquêtes paranormales.
Consultations & conseils.
Prix attractifs.
Tous les bons magiciens s’appellent Harry, et Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c’est même le seul dans sa « catégorie » : lorsque la police de Chicago est sur une affaire qui la dépasse, c’est vers lui qu’elle se tourne. Car notre monde regorge de choses étranges et magiques… et la plupart ne s’entendent pas très bien avec les humains. La magie, ça vous flingue un gars en moins de deux !


Mon avis:
Les aventures d’Harry Dresden ne m’ont pas scotchée au plafond. Il faut être honnête ; l’intrigue n’a rien d’exceptionnel. On comprend dès le début qui est le méchant de service, et je dois avouer que ça m’a un peu agacé. Il n’y a donc eu aucun effet de surprise chez moi. Mais heureusement, l’action et les personnages ont rattrapé les choses.

En parlant de personnages, il y en a trois qui m’ont vraiment marquée. Le premier est bien évidemment Harry Dresden. Derrière son air du bougon de service se cache un homme avec un cœur en or. J’adore son côté gentleman et sa maladresse avec les femmes. Il m’a fait penser aux détectives des années 50, un peu largué, toujours sur la corde raide financièrement et qui se laisse dominer par les femmes. Vient ensuite Bob, l’acolyte de Dresden. Emprisonné dans un crâne, il ne pense qu’à une chose : les femmes. C’est un obsédé sexuel, un brin canaillou. Puis, on a l’inspecteur Murphy. C’est le garçon manqué de service, celle qui remet Dresden à sa place mais finit par être bernée par le magicien ; ce qui m’a fait rire. En revanche, j'ai moins accroché aux autres personnages, peut-être parce qu'ils m’ont paru moins aboutis.

Globalement, ce n’est pas de la grande littérature. Le style est vraiment très simple: beaucoup de phrases courtes, des descriptions pas très étoffées... Si bien que parfois j’ai eu du mal à me représenter certains endroits ou à visualiser les traits des personnages. Néanmoins, ça reste un livre d'action, et pour ça il y en a à revendre. Les dialogues aussi sont sympa avec pas une bonne dose d'humour. Le style est vraiment très cinématographique. On a presque l’impression de lire un scénario et je n’adhère pas vraiment à ce genre d’écriture. J’ai toujours l’impression qu’il manque quelque chose.

Les + et les – en bref :
+ : Dresden et son petit caractère. Et un coup de coeur pour Bob qui j'espère va prendre de l'importance dans les tomes suivants.
+ : l’atmosphère vieux polar avec comme cadre Chicago, on s’attend presque à voir débarquer des truands des années 30 et Dresden incarne très bien ce côté rétro (bonne manière, le détective/magicien mal vu par les flics et fauché…)
- : Une intrigue beaucoup trop légère.
-: des questions qui restent en suspens (mais qui auront peut-être leurs réponses dans les tomes suivants). Là aussi j'espère qu'on en apprendra plus sur Dresden et sur la Confrérie.

Note : 2,5/5 (je sais, ce n'est pas beaucoup; mais même s'il est sympa à lire, il ne marquera pas ma vie de lectrice et ce n'est pas un roman d'exception, donc pas de 4 ou de 5. Plusieurs se sont écoulés depuis sa lecture et il commence à bien s’estomper dans mon esprit, d’ici quelque temps, il ne restera que de vagues souvenirs)

A mes yeux, Harry Dresden restera une bonne pause entre deux livres plus ardus. Je lirai très certainement la suite, mais il ne fait pas partie de mes priorités.

Chevelle - Jars (oficial music video)

mardi 14 décembre 2010

"Le portrait du mal" de Graham Masterton



La quatrième de couv':
Ils étaient prêts aux pires atrocités pour conserver l’éternelle jeunesse. Un portrait de douze personnages au visage en décomposition… La toile est l’oeuvre d’un certain Waldegrave, ami d’Oscar Wilde et passionné d’occultisme, mais elle est sans valeur et plutôt médiocre. Alors pourquoi la mystérieuse Cordelia Gray veut-elle à tout prix s’en emparer ? Quel est le secret du portrait ? Qui sont ces douze personnages ? Vincent Pearson, l’actuel propriétaire du tableau, découvre un lien entre cette oeuvre démoniaque et une série de meurtres particulièrement abominables qui secouent la Nouvelle-Angleterre depuis quelques mois.


Mon avis:

Des meurtres, une famille riche et décadente, et un tableau (objet d'un pacte maléfique) sont les ingrédients de ce thriller fantastique. Je me suis facilement laissé entraîner dans cette histoire aux idées par forcément novatrices, mais auxquelles on adhère finalement. Pourquoi ? Parce que l’ensemble tient assez bien la route et parce que je n’ai pas eu la sensation de rester sur ma faim avec des questions sans réponses.
Concernant les personnages, c’est là où le bât blesse. Je ne me suis réellement attachée à aucun d’entre eux. Vincent Pearson (le héros) est un homme cultivé, tiré à quatre épingles (genre dandy moderne), divorcé et peu enclin à revivre une relation stable. Mais c'est quelqu'un de distant et pas attachant. Les Gray sont, selon moi, les personnages les plus intéressants de l’histoire, quoique pas assez étoffés. C’est une vieille famille riche, un clan uni pour le pire et le meilleur. Henry, Maurice et Cordelia (membres de la famille qu'on voit le plus) sont les archétypes d’une société hautaine, persuadée d'être au-dessus des lois grâce à leur nom et leur argent. Ils sont décadents dans leurs mœurs (même si je trouve que l'auteur a été modéré... dommage !). Ils sont inquiétants et tous cinglés à leur façon. Pat est le personnage secondaire pour qui j’ai éprouvé de l’affection. Elle incarne très bien le rôle du médium un peu dépassé par les évènements.


Masterton prouve une fois encore qu’il est un bon auteur. Son style est fluide. Il sait amener l'intrigue, distillant les informations tout au long du roman. Ses descriptions sont bien dosées. Il n'en fait pas trop et opte parfois pour la suggestion. 


Les + et les – en bref : 

+: l'histoire qui est bien construite
+: les clins d'oeil à l'oeuvre de Oscar Wilde (le nom de Sybil Vane que Cordelia utilise et qui était le nom de la comédienne que Dorian aimait, le tableau bien sûr, le nom de Derien qui fait penser à Dorian... et je suis sûre d'en oublier)
+: le passage où Vincent et son fils se retrouvent dans les tableaux (une bonne idée qu'Hervé Jubert a d'ailleurs reprise dans la Trilogie Morgenstern)

-: des personnages pas très marquants
-: le côté occulte qui n'est pas assez présent

Note : 
4/5 (Pourquoi ? Parce qu’il n’égale pas « le portrait de Dorian Gray », parce que c’est trop concentré sur l’aspect thriller)

Remarque : 
Un bon moment de lecture qui se tient et qui est bien écrit. Bien sûr, je conseillerai de lire avant « le portrait de Dorian Gray » plus court, mais plus dérangeant et qui offre davantage une réflexion sur la beauté.

Tout beau, tout neuf dans la boîte aux lettres!

Après une matinée teintée de gris grâce aux bons soins du Pôle Emploi et de ses réunions qui ne servent à rien, l'heure de midi s'est brusquement illuminée. Merci madame la factrice d'avoir déposé dans ma boîte aux lettres le livre que j'attendais tant (bon, elle en a déposé un autre, mais étrangement celui-là m'a moins enthousiasmée...). 
Voilà celui qui m'a redonné le sourire:


Une chose est certaine, il va figurer dans la liste des livres du Défi 2011 et aura le droit à sa critique. Un livre qui a toute sa place dans la bibliothèque et qui sera chéri.

N'hésitez pas à jeter un oeil sur le site des éditions du Riez (cf. le lien dans la rubrique "les amis du net").

La proie de la magie de Mercedes Lackey


Quatrième de couv':
Le jeune Vanyel est l’Héritier du Domaine de son père. À ce titre, on attend de lui qu’il se comporte comme les guerriers de sa famille. Mais le jeune homme, beau et fragile, n’aspire qu’à la musique dans laquelle il se réfugie. Méprisé par son père et ses frères, il est envoyé auprès de sa tante Savil, Héraut-Mage chargée de reprendre en main son éducation.
Mais ce sont des leçons bien différentes qu’il y recevra : là-bas, Vanyel va plonger dans les intrigues de cour, et rencontrer l’amour. Un amour profond et absolu, qui lui fera découvrir ses propres Dons magiques… impossibles à contrôler, même par Savil. Or, tant que Vanyel n’aura pas appris à les maîtriser, ils menaceront non seulement sa vie, mais aussi tout Valdemar.



Mon avis: 
Mercedes Lackey nous invite dans ce roman à suivre Vanyel, jeune homme fragile et persécuté par ses proches. L'idée aurait pu être intéressante si l'auteur avait fait l'effort de rendre l'histoire plus palpitante. Privilégier les états de ce jeune éphèbe mal aimé au détriment de l'intrigue est une mauvaise tactique. En tout cas, la recette n'a pas pris avec moi. 
Je m'y suis ennuyée. 
J'ai eu même envie d'étriper le héros.
Car il faut bien avouer, Vanyel est le genre d'individu un brin chiffe-molle, qu'on a envie de secouer. Il passe tout son temps à pleurnicher sur son triste sort, au lieu de se secouer et de s'affirmer aux yeux des autres. J'ai vu des anti-héros bien plus sympas.

Les autres personnages du roman manquaient eux-aussi de relief. J'ai eu l'impression de me retrouver dans un de ces mauvais films où les acteurs n'arrivent pas à rendre crédibles leurs personnages. Ils sont pour la plupart trop inconstants et il est difficile de s'attacher à eux.

Pour un roman écrit à la troisième, Mercedes Lackey abuse des passages à la première personne, cassant ainsi le rythme de la lecture au point de la rendre ennuyeuse. Surtout si l'on regarde bien, ces passages n'apportent rien dans l'ensemble et reprennent souvent ce qui a été écrit quelques lignes plus haut. Elle se serait contentée de la troisième personne tout le long, cela aurait pu être un peu plus supportable. Bon après son côté mélo et fleur bleue à la sauce Harlequin ou Love Story ne m'a pas séduite; c'était un peu trop pour moi.

Les + et les – en bref : 
-: le manque d'intérêt de l'histoire
-: trop mélodramatique (d'ailleurs je crois que je n'ai jamais vu auteur user autant des champs lexicaux de la tristesse, de la douleur... sur autant de pages)
+/-: le fait qu'on parle d'homosexualité peut présenter un peu d'intérêt, même si à mes yeux une histoire d'amour entre homo ou hétéro, c'est du pareil au même.

En conclusion, j'ai envie de dire que trop de mélodrame tue le mélodrame! Même si ce roman s'inscrit dans la romantic fantasy, c'est selon moi de la très mauvaise fantasy.

Note : 1,5/5



âme armée, le clip officiel

lundi 13 décembre 2010

"Bohème" de Matthieu Gaborit




Quatrième de couv’ :
Après la révolution industrielle, l’Europe a été submergée par une substance étrange et dangereuse, l’écryme. Reliées par un fragile réseau de traverses d’acier, seules quelques cités gouvernées par l’aristocratie capitaliste émergent dans cette mer corrosive. Mais sous le joug de la Propagande, la révolte gronde...
Quand un dirigeable porteur d’une précieuse cargaison clandestine s’échoue dans l’écryme, c’est Louise Kechelev, avocate-duelliste et fille de révolutionnaires praguois, qui est chargée de récupérer la cargaison. Dans la même zone, un régiment de hussards en mission de reconnaissance a été décimé par une mystérieuse crise de folie. Seul survivant, le commandant Léon Radurin doit fuir les foudres de la Propagande. Pour Louise et Léon, c’est le début d’un voyage sans retour aux confins des traverses, où se murmure le nom d’une cité perdue : Bohème.

Mon avis :
Prenez le territoire européen après la Révolution industrielle. Cette dernière a laissé derrière elle de douloureux stigmates. Le plus important est l’écryme, une substance acide qui ronge et détruit tout ce qui la touche. Afin d’éviter tout contact avec l’écryme et de pouvoir circuler dans le territoire, les hommes ont créé un système de traverses métalliques.
Dans ce monde bouleversé et sombre, nous sommes invités à suivre les aventures de Louise Kechelev, une jeune avocate-duelliste. Fille de révolutionnaires, elle va tenter de récupérer la cargaison d’un de leurs dirigeables, le Lysänder. Échoué dans l’écryme, il semblerait que son équipage se soit entretué. Parallèlement, le commandant Léon Radurin voit son unité décimée dans d’étranges circonstances. Il semblerait que l’écryme soit la cause de toutes ces morts. Commence alors la quête de Louise et Léon pour en savoir plus sur cette substance qui semble recéler bien des mystères.

L’histoire est répartie en deux « romans » : « les rives d’Antipolie » et « Revolutsyia ».

Dans les rives d’Antipolie, Mathieu Gaborit nous offre une découverte fantasmagorique d’un monde étrange, plongé dans l’épaisse brume que développe l’écryme. La présence de la technologie dans ce monde froid et hostile atteste que nous nous trouvons bel et bien dans un texte résolument encré dans le genre du steampunk. Toute l’histoire repose sur cet univers qui est en fin de compte le personnage principal de ce roman. Bien sûr dans cette première partie, nous faisons la connaissance de Louise, une jeune femme complexe et touchante. Elle se trouve embarquée dans une histoire intrigante, faite de rencontres très étranges. Mais ce qui était prometteur dans cette partie disparaît presque totalement dans "Revolutsyia".

En effet dans la seconde partie, Louise et Léon deviennent presque inexistants. De nouveaux personnages, venus d’on ne sait où, font leur apparition. Dès lors, la narration devient plus brouillonne, et l’intrigue en est même bâclée.

Ainsi, en partant d’une idée ambitieuse et prometteuse, on en arrive à quelque chose d’insatisfaisant et d'imparfait. En refermant ce livre, j’ai ressentie de la frustration. J’ai eu la sensation que Mathieu Gaborit était limité par le temps ou par le nombre de pages, car cette histoire a un goût d’inachevé. Je garderai néanmoins en souvenir l’écryme et ses effets sur cette Europe à la fois si proche et si éloignée de nous.

Je me console aussi en me disant que l’édition en format poche m’a permis de découvrir le merveilleux travail d’un illustrateur : Sam Van Olffen.

Conseil : Si vous n’avez jamais lu Mathieu Gaborit, évitez de commencer par celui-là. Optez pour « les Chroniques des Crépusculaires » ou celles des Féals, ou même «  Abyme ».

Note: 2/5

Urge Overkill - Girl You'll Be a Woman Soon

vendredi 10 décembre 2010

"La dernière flèche" Jérôme Noirez




Résumé :
Diane de Loxley est une adolescente belle et farouche, au caractère trempé comme l’acier. 

Rien d’étonnant quand on est la fille de Robin des Bois. Mais il est difficile d’être l’héritière d’une légende. Diane veut de l’action, Londres va la lui fournir. La cité tentaculaire, pleine de bruits et de fureurs, est contrôlée par de ténébreux démons. Afin de les combattre, la fille de Robin devra s’associer avec le séduisant et mystérieux prince des mendiants, et rassembler les anciens compagnons de Sherwood. 

Sans compter un allié inattendu, l’ennemi intime de son père, le terrible shérif de Nottingham.


Mon avis :
J’ai fermé ce livre avec un sentiment d’insatisfaction.

L’idée de donner une fille à Robin des Bois n’est pas dénuée d’intérêt (même si ce n’est pas novateur, on a bien vu « la fille de d’Artagnan » au ciné). Malgré tout, j’ai trouvé le personnage de Diane de Loxley intéressant. Elle incarne une gamine en pleine crise d’adolescence. Elle s’ennuie de tout, possède un caractère bien trempé et n’a pas sa langue dans sa poche. De plus, elle a hérité du caractère intrépide de son père, ce qui ne facilite pas toujours sa relation avec les autres. Même Robin ne semble pas faire le poids face à sa fille… ce qui m’a laissé perplexe. On est en présence d’une relation père/fille un peu trop moderne.

Londres est sans conteste l’autre personnage principal de ce roman. Omniprésente du début à la fin, la capitale anglaise ne semble plus avoir de secrets pour nous. Alors, j’ai trouvé sympathique cette plongée dans ce Londres médiéval, mais ça m’a vite ennuyée. On sent que Noirez s’est beaucoup documenté sur le sujet et c’est très bien, mais cela a desservi l’histoire, selon moi.

L’histoire, quant à elle, ne m’a pas transportée. Sur 350 pages, il faut attendre une centaine de pages avant de voir un semblant d’intrigue apparaître. La fin est traitée à la va-vite, ce qui est vraiment dommage.

Par contre, je trouve que Noirez a su avec ses mots nous faire voyager dans cet univers où le fantastique tient une place importante. Les descriptions sont belles, presque poétiques.

En conclusion, je dirais que c’est une gentille lecture davantage adaptée à un jeune lectorat (il ne fait aucun doute que j’aurais aimé ce livre à l’âge de 10 ans). Pour ma part, ce sera une lecture que j'oublierai vite malheureusement. Mais j'aime à croire qu'un jour un des livres de Noirez me plaira vraiment.

Note: 2,5/5

The Bravery - Sugar Pill

jeudi 9 décembre 2010

Défi lecture 2011

L'année 2010 tire à sa fin et j'ai déjà un objectif pour 2011: un défi lecture organisé par les deux communautés que sont Vampires & Sorcières et ABFA.

L'objectif est de lire 26 livres dans l'année et d'en faire les chroniques.

J'ai hésité avant de m'y inscrire, mais j'aime bien les défis et puis avoir un objectif à atteindre est toujours intéressant.

Les 26 livres sont répartis comme suit:
-15 romans dans le domaine de l'imaginaire
- 5 classiques (romans avant 1940)
- 1 pièce de théâtre
- 3 mangas/bds/comics
- 1 harlequin (mon cauchemar...)
- 1 livre bonus

J'ai déjà commencé ma liste... je sais, je suis motivée!!

IMAGINAIRE:
1- Guerrière de Marie Brennan
2- Murmures d'outre-tombe (tome1 Harper Connely) de Charlaine Harris
3- Sans âme (le protectorat de l'ombrelle) Gail Carriger
4- Confessions d'un automate mangeur d'opium de Gaborit et Colin
5- Une affaire de famille de Charles Stross
6- L'exorciste de William P. Blatty
7- Rue Farfadet de Raphaël Albert
8- Victoria, reine et tueuse de démons de A.E Moorat
9- Au sortir de l'ombre de Syven
10- Le monde vert de Brian W.Aldiss
11- L'enfant des cimetières de Sire Cédric
12- Un monde sans elfes de Jean-Louis Sévilla
13- Rebecca Kean tome1-Traquée de Cassandre O'Donell
14- La lignée de Guillermo Del Toro & Chuck Hogan
15- Les fils de l'homme de P.D James

CLASSIQUE
1- La garçonne de Victor Margueritte
2- Le bouchon de cristal de Maurice Leblanc
3- Koenigsmark de Pierre Benoît
4- Raison et sentiments de Jane Austen 
5- Le faucon maltais de Dashiell Hammett

THEATRE
Othello de Shakespeare

MANGAS
1- Pure Love de Takakura Row
2- Shin Shukaden de Clamp
3- PxP de Wataru Yoshizumi

HARLEQUIN
Eléanor débarque de Lee Nichols

LIVRE BONUS
Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafon

Utada - You Make Me Want To Be A Man

Going by the book (Film, Corée, 2007)


Genre: Comédie policière
Année: 2007

Réalisateur: LA Hee-Chan

Acteurs: Jeong Jae-Young / Son Byung-Ho / Lee Young-Eun / Min Ji-Hwan / Go Chang-Seok


Résumé: Face à la recrudescence des braquages de banques à Sam-po, petite ville sud-coréenne, le nouveau commissaire met en place un exercice simulant une attaque de banque. Chacun au commissariat se voit attribuer un rôle, et Jung Do hérite de celui du faux braqueur. Très impliqué dans sa fonction de policier, il va l'être tout autant dans celui de voleur. Déjouant à chaque fois les tentatives d'intervention de ses collègues, Jung Do donne une nouvelle dimension à cette fausse prise d'otage, tournant en bourrique ses supérieurs.




Mon avis:
C'est tout simple, j'ai adoré ce film.


J'avais lu en biais le résumé et m'attendais à une histoire de braquage assez classique, de celles que nous offrent de temps à autres les américains. Ici, on s'éloigne du schéma traditionnel et c'est bien agréable.


L'histoire est bien menée, car on se demande tout au long du film comment va se terminer cette fausse prise d'otages. On aurait pu avoir un final des plus tragiques, comme on a l'habitude avec les coréens, mais au final ils ont su rester dans le ton de la comédie jusqu'au bout.


Ce qui fait la réussite de ce films, ce sont vraiment les personnages:


Jun Do: c'est le pauvre type, trop gentil, trop sérieux dans son travail et celui dont on se moque au commissariat. En incarnant le rôle du braqueur, il va prouver à tout le monde qu'il est loin d'être aussi nul qu'il paraît. Impossible de ne pas l'aimer.


Les otages: ils sont des clients, des employés de la banque et de vrais flics déguisés en faux clients. Au départ, ils contestent la trop grande implication de Jung Do dans son rôle de braqueur. Il cherchent le moyen de le faire échouer dans sa mission. Puis peu à peu, une complicité entre eux et Jung Do s'installe. Les scènes dans la banque sont d'ailleurs celles qui m'ont le plus amusée.


Le commissaire: c'est celui qu'on déteste. Carriériste, il est là pour gravir les échelons. Usant de la presse pour essayer de se faire valoir lors de cet exercice; il va finir par perdre la face.


Un film à visionner pour se donner le sourire (et je pense que je n'hésiterai pas à le visionner de nouveau).



mercredi 8 décembre 2010

Faun - Egil Saga




Parfait pour m'accompagner dans la lecture de "la dernière flèche".

Bienvenue!

Après quelque temps passé sous la forme d'un site internet, "le monde de Myrine" revient sous forme d'un blog tout beau, tout neuf.

Vous y trouverez différentes catégories:

Le cabinet de lecture: chroniques de mes lectures
La salle obscure: chroniques des films et séries vus
Un jour/Un clip: c'est le coin musique du blog
Le fourre-tout: un peu de moi, un peu du monde, un peu de mes textes...